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Impressions maison

Il y a quelques jours j’ai retrouvé des encres Versacraft pour tissu dans mes affaires. Je les avais complètement oubliées. Donc, après mes essais d’impression sur tissu avec de la peinture, je passe aux encres. C’est pas que je sois déçue par la peinture, j’aime bien le côté aléatoire, les imperfections, que j’obtiends avec la peinture. 

Les tampons, que j’ai depuis quelques années viennent d’Etsy, je mettrais les liens plus tard. Les encres viennent du même endroit, mais on les trouve facilement en France. Je les ai depuis 3 ans, et elle ne sont absolument pas déssechées, contrairement à celles de chez Colorbox qui font grise mine. 
Il faut bien les conserver à l’envers afin que l’encre ne tombe pas au fond, alors que la surface du tampon encreur sèche. 
J’ai fait des essais sur des petites chutes de tissu blanc, une popeline assez fine. Le résultat est beaucoup plus précis, c’est sûr. Avec un tampon aux détails assez fin, comme l’oiseau ci-dessous on obtient un très bon résultat.
Ce sont pour la plupart des petits bouts de tissu, aussi je les ai beaucoup grossis.
Au niveau support, j’ai simplement posé mon tissu sur plusieurs couches de papier. J’ai lu ensuite sur un blog qu’il était préférable de mettre deux couches de tissu, qu’on obtenait un résultat plus net. Il faudra que j’essaye, mais je trouve que c’est déjà pas mal comme ça. 
Pour l’impression il faut faire attention de ne pas trop charger en encre. Pas question d’appuyer sur le tampon encreur de toute ses forces pour bien faire remonter l’encre. Non, il faut tapoter délicatement le tampon en caoutchouc avec le tampon encreur (mais pourquoi ça porte le même nom?!??!!). Ensuite on peut tamponner le tissu, et on reste appuyé quelques secondes, le temps que le tissu absorbe bien l’encre. 
Mais il est aussi intéressant de retirer le tampon rapidement quelquefois, et d’obtenir une empreinte imparfaite comme l’échantillon du haut ci-dessus. Je trouve ça plus vivant.
Ici, j’ai utilisé les feutres pour les petits points, et la gomme d’un crayon de papier pour les gros pois. 
Je n’ai pas beaucoup essayé les superpositions d’empreintes comme ci-dessus ou ci-dessous,mais je crois qu’il y a là des choses intéressantes à trouver. Ce sera à creuser pour les prochains essais. 
Il faut bien nettoyer les tampons entre chaque impression, en les frottant sur un tissu mouillé, puis un sec, et de temps en temps avec un produit fait pour. Il faut que ce soit bien propre sans quoi il y a des surprises au changement de couleur. 
À la fin, avant de les ranger je vaporise le produit, je laisse un peu agir, et j’essuie avec un sopalin. Le risque c’est d’avoir de l’encre séchée qui reste dans les petits creux des tampons qui ont des détails assez fins, et de perdre en qualité. 
Ce qui me plait vraiment, c’est de pouvoir faire plusieurs imprimé différents mais assortis, pour des petits projets comme la trousse à bijou que j’ai faite pour ma nièce, et d’avoir à la fin un objet vraiment unique, ça le rend précieux je trouve. 
Les trois imprimés ci-dessus par exemple, fonctionneraient très bien ensemble pour ce type de projets. 
Je me dis qu’il serait tout à fait possible d’imprimer du tissu pour faire une blouse par exemple (à manches courtes!). Sûrement un peu long, mais envisageable. Mais je vais commencer par plus petit. 
J’ai fait des tests aussi sur un morceau de soie et les résultats sont très concluants. La question que je me pose c’est la durée de vie d’un tampon encreur, et combien il en faudrait pour une blouse. 
A suivre donc avec un projet de trousse à bijoux, pour moi cette fois! 
(Résolution 2014: faire plus de choses pour moi-même que pour les autres, ceci concerne la couture bien sûr!)

4 Comments

  • C'est beau c'est beau
    j'adore
    et sur une jupe ça pourrait être extra non ?
    Gaëlle

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  • whaou !! les tissus sont magnifiques !!!! Bravo.

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  • Je crois que j'ai la réponse à ma question pour l'origine des tampons…

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