Il fut un temps ou je trouvais que la surjeteuse, c’était du superflus, qu’on faisait aussi bien avec la machine à coudre. Et puis j’ai pu voir les réalisations d’autres blogueuses et surtout lire tant et tant d’articles enthousiastes. Et j’ai sauté le pas!
Donc voilà ce joujou est entré dans ma vie (non, je n’éxagère pas!) et la machine à coudre lui a fait une petite place dans le placard. Ça ne vous étonnera pas que ce soit une Janome, en l’occurrence la 744D. Elle vient de chez Janome Exact France, à Paris, c’est agréable de savoir que si j’ai un problème je n’ai pas très loin à aller.
Franchement, c’est génial. Je pensais encore un petit peu que c’était superflu quand je suis allée la chercher, mais je ne le pense plus du tout. Je monte un tee shirt ou un sweat à une vitesse fulgurante, avec la maille c’est vraiment l’outil de choix. La finition est vraiment professionnelle en un clin d’œil.
Mais c’est nickel aussi avec les autres tissus, le surfilage si laborieux s’exécute à la vitesse de l’éclair.
Effectivement on peut s’en passer. Toute machine à coudre pourvue d’un point élastique est capable de faire l’assemblage de tee-shirts, de surfiler au zigzag, de faire des petits ourlets discrets…. Mais pas avec cette qualité de finition, ni avec cette rapidité!
L’engin peut faire peur au départ, avec ses infaillibles couteaux, mais il se dompte très vite, surtout avec le livre de Christelle Beneytout, « Le guide de la couture à la surjeteuse » juste à côté, c’est vraiment une référence sur le sujet et un investissement pas superflu avec la bête.
J’avais un peu peur de l’enfilage dont je lisais les difficultés chez d’autres blogueuses. Et puis non, il suffit de suivre les couleurs, d’utiliser la pince et l’enfile aiguille joint et ça passe comme une lettre à la poste. Et puis la technique des nœuds permet de n’avoir que très rarement à refaire l’enfilage. Le passage d’un type de point à un autre est moins évident qu’avec une machine à coudre où il suffit d’appuyer sur un bouton, mais en suivant bien le mode d’emploi ça se fait facilement.
Je n’ai pas beaucoup utilisé les finitions roulotté jusqu’ici, je n’ai pas encore le réflexe je crois. Mais c’est vraiment une finition pratique sur des tissus légers ou de la lingerie, il y a des tas d’utilisations possibles. J’utilise énormément le surjet pour faire mes assemblages et rien que pour ça c’est un bonheur.
Du coup j’ai fait une belle commande de cônes chez Mercerie Extra, des minis de toutes les couleurs et des des gros dans les couleurs basiques pour faire face à toutes les situations. C’est tellement peu cher par rapport à du fil en bobine que j’ai vraiment fait un gros gros plein. Reste à trouver la place pour les ranger!
Voilà, si comme je le pensais vous aussi vous voyez la surjeteuse comme superflue, réfléchissez y à deux fois, c’est quand même un outil génial, et ça me ferait mal de m’en passer aujourd’hui. Bientôt je vous parle machine à coudre!
10 Comments
Je confirme, c'est vraiment un plus. Surtout pour la couture jersey, et le vêtements enfants. Ils grandissent tellement vite, c'est pratique de pouvoir surjeter 2-3 pulls en vitesse 🙂
Attention quand même : la prochaine fois, tu vas te demander si la recouvreuse est vraiment superflue 😉
Non, là c'est sûr, à moins de déménager, pas de place pour une recouvreuse!
Bonjour, j'ai la même machine depuis un peu plus d'un an et effectivement quand on cout beaucoup de jersey, je pense qu'une surjeteuse c'est indispensable. Après, pour les ourlets dans le jersey, oui, il est dur de se passer d'une recouvreuse même si le domptage est plus perfectible. Bonne cousette
Oui c'est tout de même un sacré confort ces petites machines quand on coud beaucoup. Mais non non non, pas de place pour une recouvreuse, même si je rêve d'un atelier avec des grandes tables et plein de machines!
Quand on y a goûté on ne peut plus s'en passer ��
Ça c'est clair, une copine est venue tester la bête chez moi et la voilà mûre pour s'en acheter une!
Tu prêches une convaincue ! J'ai mis plus d'un an avant de réussir à me lancer complètement pour l'utiliser, mais depuis que je l'ai en main, je ne m'en passerai plus !
C'est de la drogue ces machines!!!
Moi j’ai une vielle Elna (c’est très similaire à Janome, juste suisse au lieu de Japonais) c’est le modèle 744 qui n’existe plus, mais alors c’est une surjeteuse recouvreuse. Ces machines valent aussi dans les 1000 euros mais quand on voit comme on l’utilise, et comment elles durent (elle me paraît beaucoup plus costaud que la MAC) cela vaut l’investissement. Et le changement de point se fait facilement, par un bouton. En revanche après c’est un autre enfilage et il faut ranger le couteau etc… mais j’utilise beaucoup plus la recouvreuse pour raccourcir les T-shirts, qui sont toujours trop longs pour moi.
Je suis très tentée par la recouvreuse aussi!