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Robe de fête à quatre mains.

Pendant plusieurs semaines, j’ai aidé une amie à se faire une belle, très belle, robe pour le mariage de son frère.

Désolée pour les photos, j’en aurais peut être d’autres par la suite. 
On a mis pas mal de temps à la dessiner, en suivant ses envies. L’idée de départ était une robe Valentino, mais au final, ça ne ressemble plus du tout. 
Une fois l’idée calée, il a fallut trouver des patrons. Pour la robe bustier, le patron Butterick 5322, avec des modifications au niveau de la jupe, puisqu’on a rajouté 3 plis creux devant et 2 derrière. 
Pour la partie en organza, on s’est basées sur un patron de chemisier d’un magazine Ottobre, avec beaucoup de modification. 
C’est chez De Gilles, ma destination favorite du moment, qu’on a trouvé un satin de soie et viscose vraiment magnifique. Il est lourd, avec un tombé très rond. C’est l’idéal pour la forme de robe qu’on a choisie. 

La robe bustier s’est faite sans difficultés. On a soigné les finitions, avec un bustier doublé en voile de coton noir, et toutes les marges de couture habillées de biais noir. On a fait l’ourlet avec du biais noir aussi.  
La partie en organza à été plus laborieuse. La difficulté résidait dans l’incrustation de dentelle, et des coutures rabattues fines du fait de la transparence. 
De fait, cette partie nous a pris pas mal de temps. 

Dernière pièce de l’ensemble, la ceinture. Elle est en velours noir, et le nœud reprend les différents tissus de la robe. Elle se ferme avec deux agrafes cachées. Pour finir, on a rajouté un joli nœud sur un petit sac à main qu’elle avait déjà. 
L’idée était qu’elle puisse retirer la partie en organza pour danser. On a mis des petites pressions transparentes pour lier les différentes parties, soit la robe avec le haut et la ceinture, soit la robe avec la ceinture. 

Grosse galère le dernier jour. Elle devait passer prendre sa robe, heureusement elle l’a essayée une dernière fois, et la fermeture invisible a laché. Elle était cousue depuis des semaines, elle avait essayé la robe de multiples fois, et ça tenait. Il valait mieux qu’elle casse à ce moment là, à vrai dire. Par hasard j’en avais une autre. 
Par contre le soucis quand on soigne les finitions, c’est que dégager la fermeture éclair peut s’avérer compliqué. Mais quelques heures plus tard la robe était enfin terminée, et elle a eu beaucoup de succès. 

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